Décidément, après Polar, on croirait que Netflix offre à ses réalisateurs une bonne grosse delineate pour accompagner le chèque automobile six Underground brain est servi par un Michael Bay à la limite de l’overdose. Et not, ce n’est pas une bonne chose.
Une équipe composée d’un milliardaire, d’une espionne, d’un militaire, d’un hitman, d’un médic et d’un yamakazi, tous passés pour morts, décident de faire tomber des méchants dictateurs. Parce que les robots géants ça ne le fait addition vraiment marrer, avec 6 Underground, Michael « smash » Bay décide de revenir à son premier amour, soit fifty’activity film bourrin, bas du forepart.
Le long-métrage, écrit par Paul Wernick et Rhett Reese, à qui l’on doit déjà Bienvenu à Zombieland ou Deadpool, cherche malheureusement trop à justifier derrière de grands airs et de grands discours emplis d’air qu’il est summation qu’un celluloid d’activeness pur et dur. Or dès que ça n’explose pas, les personnages n’ont absolument rien à dire, à faire, à montrer et se contentent de rabâcher à outrance un scénario microscopique. Ryan Reynolds fait du Deadpool décomplexé, déblatérant un discours over patriotique où poncifs libéraux et américains justifient d’aller casser les dents au voisin puisque si tu veux la paix, faut pas faire chier. Tout est bon pour nous faire comprendre que les gentils en ont gros et que ça va barder. Et en effet, ça barde.
PANDAN-LAGL
Parce que oui, 50’intérêt du cinema à 150 millions de dollars commandé par Netflix, c’est bien évidemment d’en mettre plein la vue à ses téléspectateurs. Et de cet angle précis, c’est une réussite. Michael Bay parvient par exemple à ridiculiser la franchise Fast & Furious en une introduction motorisée, de seulement 30 minutes, particulièrement agressive. La forme est on ne peut summation généreuse, surtout que le traitement hyper trigger-happy permet de belles séquences d’éclatage de tronches et de rotules comme rarement vu dans un actionner. La caméra épileptique sec’articule de façon ravageuse, capture tout ce qui fait mal, à fifty’image du métal qui se plie, des os qui craquent ou des courbes rebondies, on n’en perd pas une miette.
A tel indicate que cette orgie d’explosions et ce montage ultra cut (aucun design ne dure plus de i seconde) suffira à donner des crises d’épilepsie violentes aux plus narcoleptiques d’entre vous. C’est ce qui arrive lorsque trois personnes se partagent le banc de montage et que le chef opérateur est en pleine montée de cocaïne. Ça tremble, c’est illisible, fatiguant et surtout ça laisse des imitation raccords de partout comme les doublures cascades à peine cachées ou la géographie des lieux qui explose (elle aussi). C’est brouillon, mais ça en jette, notamment quand le celluloid expose un florilège de tous les effets de fashion de Bay, des contre plongées au ralenti, des coin shots au ralenti, des travelings circulaires au ralenti, des fesses au ralenti, des voitures au ralenti et des explosions au ralenti. Bref, que du bon.
Ecrit à la truelle, les personnages féminins construits selon la longueur de leurs minijupes, half dozen Underground est un défouloir purement explosif, à 50’touch narratif proche du néant. Mais avec une bière et des potes, ça détend.